« La nuit de lundi à mardi n’a pas été si mal car plutôt rapide au près (enfin par rapport à nos camarades encore à portée). Nous avons réussi à repasser devant Margot et Yannig. Après une petite chute sur le pilote qui a entraîné un virement catastrophe sous gennak, nous avons réussi à passer la porte des Glénan et à recevoir les instructions du comité. Au départ, on était bien décidé à faire de notre mieux pour ne pas arriver au milieu de la nuit jeudi, mais aujourd’hui ce n’est pas gagné car c’était sans compter sur la pétole qui nous a accueillis à la pointe de Penmarch. Le point positif, c’est que le courant était avec nous et nous a permis de ne pas mouiller l’ancre. Les dauphins nous ont tenu compagnie, ça nous a empêché de devenir fous… Maintenant, on est en plein dans la partie la plus joyeuse du voyage, et avec le peu de vent qu’on a, on appréhende un peu les passages avec le gros courant. »