« Les bateaux ont finalement été relativement rapides pour aller jusqu’à Groix, en tous les cas plus véloces que ce que l’on pouvait penser. Ils ont, en effet, tenu des vitesses comprises entre 4 et 5 nœuds constamment. Ils ont débordé l’île aux environs de 22-23 heures en la rasant d’assez près. Ensuite, quelques options se sont dessinées. Le duo Achille Nebout – Ambrogio Beccaria (Amarris – Primeo Energie), notamment, a tenté un décalage de 3 milles au sud de la flotte. Toutefois, les vitesses de progression étant restées faibles, peu ou pas d’écarts se sont créés entre les premiers et des derniers qui se tiennent, pour l’heure, en 6 milles.
Le rythme a ensuite un peu accéléré dans l’ouest de Quiberon, avec des vitesses autour de 10 nœuds. Dans le même temps, la flotte a rencontré les Ministes de la Pornichet Select 6.50. Nous sommes naturellement restés vigilants sur ce point et en ce sens, nous avons contacté les sémaphores de Saint-Julien, de Saint-Sauveur et du Talut. Depuis 2 heures la nuit dernière, tous les Figaristes font route en ligne droite vers l’île de Ré et restent très groupés. Leurs vitesses sont très similaires, avec très un léger avantage pour le duo Loïs Berrehar – Erwan Le Draoulec (Skipper Macif) qui mène la dance ce lundi matin.
La descente est claire pour le moment, mais de la pétole est attendue dans l’après-midi, aux abords du pont de Ré. Le passage de Rivedoux, en nord nord-est de l’île, avec les courants et l’effet goulet, promet d’être intéressant. A l’approche de l’île d’Aix, les marins vont retoucher davantage de vent et attaquer la remontée vers Belle-Ile au près. La vitesse restera de mise car il n’y a clairement pas d’options sur les routages ».