Franck Cammas : “C’était sportif il y avait quand même du vent jusqu’à 24/25 nœuds dans l’accélération. Il fallait arriver au portant avec le J0, empanner, rouler et repartir au reaching sous J3 donc il y a eu pas mal de changements de voiles, de transitions. Par contre ça s’est fait vite, il n’y a pas eu de zone de dévent trop marquée. On était bord à bord avec Banque Populaire, c’était une vraie régate au contact même si c’était la nuit et qu’on ne voyait que ses feux. On n’a pas vu l’île non plus, mais c’était un beau passage !
David Boileau : “On a pas beaucoup dormi, on a un peu oublié les quarts, c’était tout le monde sur le pont, ambiance ciré lourd et tout le monde à son poste pour être prêt à manoeuvrer, et on a bien manoeuvré !”
Morgan Lagravière : “C’était tonique, des conditions bien engagées, assez variables avec l’accélération du relief, c’était plutôt intense ! Après ça j’ai bien dormi. C’est quand même assez exceptionnel sur ces bateaux-là d’avoir autant de proximité avec un concurrent au bout de trois jours de course. Un passage comme ça, c’est un moment assez unique. On s’est relayés à la barre avec Franck, on a fait des pointes à plus de 40 nœuds, avec peu de lune, peu de repères visuels, c’est toujours un peu stressant et engagé. Mais c’est du bon stress et du bon engagement ! Il y a une petite frustration de ne pas être ressorti devant Banque Populaire mais ils ont été meilleurs que nous sur la trajectoire. Ça restera un bon moment, un bon souvenir et la course est encore assez longue ! »
Le programme de ce lundi 4 juillet à bord du Maxi Edmond de Rothschild
Franck Cammas : “Aujourd’hui ça va être du reaching toute la journée, sur un seul bord direction Santa Maria aux Açores. Il y a un dévent à négocier sous le vent de Madère, plus ou moins loin. Il va y avoir une zone de molle avec peut-être des changements de voiles. Sinon c’est relativement stable il n’y a pas beaucoup de stratégie à faire sur cette portion de parcours. “