Attachez vos ceintures, il va y avoir du sport les 6, 7 et 8 septembre dans les coureaux de Groix et sur un parcours de près de 500 milles pour les plus grands trimarans de la planète…
Le premier rendez-vous des Ultim, après leur tour du monde en solitaire l’hiver dernier, se déroulera cette année en équipage, les organisateurs prenant en compte, depuis trois ans, le programme de la Classe et ses courses automnales. Histoire de se rôder…
La météo annoncée sur les runs puis sur la boucle des 24H promet de jolies empoignades et de très belles images. Un rendez-vous unique à ne pas manquer, que Christophe Gaumont, directeur de course, en lien avec Christian Dumard, météorologue, imaginent diablement tactique, passionnément bouillant !
Cet évènement désormais ancré dans la tête des skippers de la classe Ultim est né d’un désir de la part des marins, d’avoir une rencontre annuelle, récurrente, comme la confrontation de rentrée. Ultim Sailing, organisation créée par Emmanuel Bachellerie et Mathieu Sarrot, s’y est donc engagée : produire un évènement qui permettrait également de partager, avec les partenaires, des instants magiques. Quoi de mieux que de vivre des vols à plus de 40 nœuds sur des machines technologiquement à la pointe ? Rien, visiblement, parce que chaque année, tout le monde en redemande…
« C’est la rentrée des classes, c’est aussi un warm-up chaque année avant la course de l’automne. C’est une sorte de répétition générale avant la Finistère Atlantique qui arrive à grand pas. » souligne Armel Le Cléac’h. Cette année, 2024 vibre sous le signe de la course en équipage avec, cette fin du mois de septembre, la Finistère Atlantique entre Concarneau et Antibes, et pour certains, le Trophée Jules Verne à partir de la toute fin du mois d’octobre.
24H Ultim 2024 : ça va envoyer !
Les 5 géants (Actual Ultim 3, Maxi Banque Populaire XI, Maxi Edmond de Rothschild, Sodebo Ultim 3 et SVR-Lazartigue) seront amarrés à Lorient La Base à partir de 12h ce jeudi 5 septembre. L’image sera belle : cinq maxi trimarans de 32 mètres de long et de 23 mètres de large surplombés par un mât de plus de 38 mètres de haut ! Le public est invité à les admirer.
Dès vendredi, le programme s’annonce intense. Christophe Gaumont, directeur de course des 24H Ultim, maître incontesté de la régate (Jeux Olympiques, Spi Ouest France, Tour de France à la Voile) explique la situation : « Concernant les runs, nous tablons sur quatre sessions d’une heure. Il s’agit d’un parcours entre deux portes d’une distance de 1 mille. Le but du jeu est de faire le meilleur temps chronométré. On appelle cela « le sprint du mille marin », c’est-à-dire chercher la plus grande vitesse sur un mille… Cela permet de faire partager les sensations de vitesse à des invités sur ces fabuleuses machines… Les Ultim vont à peu près 3 fois plus vite que le vent ; or, les runs sont orientés pour que les trimarans géants soient au meilleur angle (110° du vent), donc à la vitesse maximale. En plus, ils partent lancés… » Il va y avoir du match !
Samedi 6 septembre, place à la grande course de 24h, et, visiblement, l’histoire ne sera pas simple : « Globalement, ce ne sera pas très venté. La situation est un peu tordue avec une dépression dans le Sud du golfe de Gascogne, ce n’est pas encore bien calé… Pour les 24H, nous n’avons pas encore établi la zone des 500 milles de course. Nous proposerons un parcours vendredi soir après les runs avec Christian Dumard. » poursuit Christophe Gaumont.
Un format court, varié et dense qui diffère des courses plus longues distances. Ces 24H Ultim sont véritablement un sprint sur une heure et sur 24h pour des bateaux habitués à allonger la foulée sur les océans… unique on vous dit !
