Les équipiers, après une première nuit en mer, prennent leur rythme en suivant les quarts définis, parfois différents d’un Ultim à l’autre. À bord de Sodebo, les quarts sont de quatre heures, avec une heure de stand-by avant et une heure de stand-by après. « En général on est 4 sur le pont à la manœuvre, à régler les voiles, barrer et régler les appendices. Tout l’équipage a bien trouvé son rythme » témoigne Thierry Douillard au lever du jour. Il ajoute : « On vit des moments de glisse incroyables entre 34 et 40 nœuds, c’est juste magnifique ! »
À bord d’Actual Ultim 3, le programme à venir, qui consiste à glisser vers les Canaries semble ravir l’équipier Anthony Marchand, qui se réjouit ce matin d’avoir retrouvé une allure portante : « Il fallait être vigilant cette nuit car il y avait le front à passer, il n’était pas très violent mais c’était un moment crucial tactiquement avec pas mal de manœuvres et de changements de voiles. Nous avons retrouvé une allure portante au lever du jour, il fait bon, on est en short et t-shirt abrité sous la casquette ». L’équipage, qui a perdu un peu de terrain après avoir pris quelque chose dans un appendice dans la nuit, profite des instants de glisse avant d’affronter un « point de passage assez chaud et important » la nuit prochaine au niveau du DST (dispositif de séparation de trafic, ndlr) du cap Finisterre, où la flotte affrontera des vents pouvant atteindre les 40 noeuds dans une zone de fort trafic.