Yannig Livory : « Par rapport à des transats où on ne se voit finalement pas beaucoup, là on avait toujours un concurrent qu’on passait ou qui nous repassait avec Voiles des Anges. Ça a donc été assez sympa. Le positif, en tous les cas ce que j’ai bien aimé, c’est que j’ai laissé Margot faire un maximum de choses, que ce soit en manœuvres ou en nav. Pas par feignantise mais pour qu’elle puisse s’approprier un peu le bateau. Sur une période de quatre jours, ce n’est pas facile parce qu’une nuit ça va, une deuxième ça commence à tirer et une quatrième on commence clairement à avoir des faiblesses. C’est d’autant plus vrai qu’on a fait un passage dans le Raz de Sein avec trois nœuds de courant contraire et sept nœuds de vent. De ce fait, on est vraiment passé au ras des cailloux sous spi. Je ne dirais pas que ça a été un moment stressant mais il est vrai qu’on a eu du mal à sortir et que ça n’a pas été facile. »
Margot Riou : « On termine notre course après quatre jours pile poil de mer puisqu’on a franchi la ligne d’arrivée comme celle de départ, à 14h30. Cette expérience, avec des coups d’élastiques à répétition, nous a permis de nous remettre régulièrement dans le match et de croiser des concurrents, ce qui nous a souvent fait du bien au moral. C’était ma toute première course en Figaro et, forcément, j’ai appris beaucoup. Que ce soit sur le plan de la tactique, de la stratégie, de la météo et autres… C’était très varié et très enrichissant. Si ça m’a plu ? Il va falloir que je me repose et que je réfléchisse à tout ça. J’ai réussi à rester calme dans les moments un peu stressants mais c’est sûr qu’il y a eu des plus et des moins. Que ça a été un peu le yo-yo émotionnel. »