Basile Bourgnon : « Le match a été très serré. Ça s’est joué sur des petits coups. Parfois, il fallait simplement aller chercher un tout petit peu plus loin que les autres. On pouvait vite perdre mais aussi vite gagner. On a vu que, jusqu’à la fin, c’était possible de remonter ou de dégringoler. Il n’a donc jamais fallu rien lâcher. C’est ce qu’on a fait. On s’est fait de petites siestes pour rester frais le plus possible dans la dernière portion du parcours qui s’annonçait compliquée. On n’a pas réussi à repasser devant les quatre premiers mais on est parvenu à les recoller et c’est déjà ça. A bord, on s’est bien marré parce que j’ai l’âge du fils de Yann, et ça a été parfois un peu le choc des générations En tous les cas, j’ai appris énormément à ses côtés sur les priorités des tâches du bord, sur les cailloux… sur la raison aussi de temps en temps ! Rires) Il a été de bon conseil ! ».
Yann Eliès : « Sur cette course, on avait surtout envie de finir devant le coach, Erwan Tabarly. On est déçu de l’avoir finalement laissé devant mais on finit juste derrière alors ça va ! (Rires) La course a globalement été exigeante alors que pourtant il n’y a pas eu trop de vent. Le bateau est, on le sait, très physique, et il faut tout le temps être dessus. Quand on régate au contact, comme ça, on voit tout de suite ce que font les autres, quelles voiles ils ont… on est obligé de réagir en permanence. Heureusement que j’avais avec moi à bord mon jeune Padawan pour tirer sur les bouts ! Basile a 20 ans mais il ne les fait pas maritimement parlant, c’est certain ! C’était un plaisir de naviguer avec lui ! »