Le briefing météo de la deuxième édition de la Finistère Atlantique s’est tenu samedi matin à Concarneau. Le départ, prévu à 13h, se fera sous un grand soleil et dans du vent faible.
Les skippers des cinq ULTIM® engagés sur la deuxième édition de la Finistère Atlantique étaient présents ce samedi à 10h pour assister à un ultime briefing météo, animé par Basile Rochut, de Marine Weather Intelligence, consultant météo de la course. Ce dernier a confirmé ce que laissaient présager les fichiers météo la veille : le départ de la course de 1760 milles à destination d’Antibes sera donné à 13h dans des conditions très calmes, avec un grand soleil et un faible thermique de nord-ouest qui pourrait mettre un peu de temps à s’établir sur le plan d’eau de Concarneau.
« C’est un beau samedi de fin septembre, bien ensoleillé, une transition entre le régime perturbé d’hier et celui de demain, donc il n’y a pas beaucoup de vent aujourd’hui, sans doute un petit flux de thermique pas très fort qui devrait rentrer, on s’adaptera », confirme Tom Laperche (SVR Lazartigue).
« On va voir dans quelles conditions le comité de course va lancer le départ, on peut espérer une petite brise thermique. Ensuite, on va essayer de s’extirper de la côte et passer près des Glénan, devant chez moi, ça va être sympa. On risque de ne pas avoir beaucoup de vent en s’écartant de la côte, car on perdra l’effet du thermique, le but du jeu sera de gagner dans l’ouest pour, petit à petit, toucher les premiers souffles de la dépression qu’on va rencontrer demain », ajoute Thierry Chabagny (Actual Ultim 3).
Le vent de sud-est devrait en effet rentrer au fur et à mesure de l’après-midi, avant de vraiment forcir et de basculer au sud-ouest dimanche matin au passage du Cap Finisterre, avec 30-35 nœuds établis et une mer de 4 mètres attendus. D’ici là, les cinq équipages vont surtout s’attacher à ne pas manquer leur entame de course. « Il ne faut pas se faire coincer sur la zone de vents faibles au départ et laisser des bateaux s’échapper car on sait que ça risque de partir par devant, ça serait dommage de prendre d’entrée un retard inutile qui te fait courir après les autres », prévient Armel Le Cléac’h, skipper du maxi Banque Populaire XI.
